Voici une série d’exercices de révision créés par les élèves de TESL & TES2 en février 2019 Continuer la lecture
Archives par mot-clé : inconscient
Exercices de révisions sur l’inconscient (TES2, 2018)
Voici quelques exercices de révision conçus par des élèves de TES2 afin de réviser le chapitre sur l’inconscient : Continuer la lecture
Lecture suivie : Freud, 3e leçon de psychanalyse (1909)
Introduction :
Texte en lecture suivie : FREUD, Cinq leçons de psychanalyse, 3e leçon (1909) Continuer la lecture
L’inconscient
Le support du cours : Peut-on connaître l’inconscient ?
Documents à l’appui du cours :
- micro-philo : le complexe d’OEdipe selon Freud
- Vidéo : L’hystérie a-t-elle une origine physique ou psychique ?
- Freud : L’inconscient est-il une hypothèse superflue ?
- Freud : l’artiste exprime-t-il ses pulsions personnelles ?
- Leibniz : L’esprit a-t-il conscience de tout ce qu’il perçoit ?
- Sartre : Faire appel à son inconscient, est-ce de la mauvaise foi ?
- Wittgenstein : L’inconscient est-il une hypothèse acceptable ?
Lecture suivie : Freud, Cinq leçons de psychanalyse (1909)
- Freud : nos idées surgissent-elles au hasard ?
- Freud : Est-il facile de dire tout ce qui nous vient à l’esprit ?
- Freud : Sommes-nous capables d’interpréter nos propres rêves ?
- Freud : Nos actes manqués n’ont-ils aucun sens ?
- Freud : A-t-on de bonnes raisons de critiquer la psychanalyse ?
- Lecture suivie : Freud, 3e leçon de psychanalyse (1909)
D’autres oeuvres de Freud sont disponibles dans le domaine public :
- FREUD, Introduction à la psychanalyse (1916)
- FREUD, Psychopathologie de la vie quotidienne (1901) : sur l’interprétation des actes manqués, lapsus, oublis de noms, faux souvenirs etc.
Travaux réalisés par les élèves :
- Les TL expliquent l’inconscient freudien en vidéo (2016)
- Rêve causé une abeille (Dali) : une interprétation sonore, par les TL
- Psychanalysons les contes de fées ! par les TL (2016)
- Psychanalysons les contes de fées ! par les TL (2014)
- Essais de pop psychanalyse (TES3, 2015)
- Révisions sonores sur l’inconscient, par les TL (2016)
- Révisions sonores sur l’inconscient, par les TES2 (2016)
- Révisions sonores sur l’inconscient, par les TS3 (2016)
Liens externes :
- Notes de lecture à propos d’Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, de Freud
- Interprétation psychanalytique de la BD Tintin
Voir d’autres dossiers :
Exercices de révision :
- Exercices de révisions sur l’inconscient (TES2, 2018)
- Exercices de révision sur le sujet (TESL, 2019)
N’hésitez pas à proposer d’autres ressources pertinentes sur ce thème !
Freud : l’artiste exprime-t-il ses pulsions personnelles ?
Dans son grand ouvrage sur Le Thème de l’inceste , [Otto Rank, disciple de Freud] put montrer combien souvent les poètes choisissent justement pour thème la situation oedipienne, et suivre à travers la littérature universelle les transformations, variations et atténuations de ce même thème.
On était ainsi conduit à analyser la production littéraire et artistique en général. On reconnut que le royaume de l’imagination était une “réserve”, organisée lors du passage douloureusement ressenti du principe de plaisir au principe de réalité, afin de permettre un substitut à la satisfaction instinctive à laquelle il fallait renoncer dans la vie réelle. L’artiste, comme le névropathe, s’était retiré loin de la réalité insatisfaisante dans ce monde imaginaire, mais à l’inverse du névropathe il s’entendait à trouver le chemin du retour et à reprendre pied dans la réalité. Ses créations, les oeuvres d’art, étaient les satisfactions imaginaires de désirs inconscients, tout comme les rêves, avec lesquels elles avaient d’ailleurs en commun le caractère d’être un compromis, car elles aussi devaient éviter le conflit à découvert avec les puissances de refoulement. Mais à l’inverse des productions asociales narcissiques du rêve, elles pouvaient compter sur la sympathie des autres hommes, étant capables d’éveiller et de satisfaire chez eux les mêmes inconscientes aspirations du désir. De plus elles se servaient, comme “prime de séduction”, du plaisir attaché à la perception de la beauté de la forme. Ce que la psychanalyse pouvait faire, c’était – d’après les rapports réciproques des impressions vitales, des vicissitudes fortuites et des oeuvres de l’artiste – reconstruire sa constitution et les aspirations instinctives en lui agissantes, c’est-à-dire ce qu’il présentait d’éternellement humain.
FREUD, Ma vie et la Psychanalyse (1925), pp. 80-81
Questions :
- En quoi l’artiste ressemble-t-il d’abord au névrosé ? Comment finit-il par s’en différencier ?
- Comparez le rêve et l’oeuvre d’art : quels points communs ? quelles différences ?
- Comment la psychanalyse explique-t-elle que le public puisse prendre plaisir aux oeuvres d’art ?
Révisions sonores sur l’inconscient, par les TS3
En décembre 2016, les élèves de TS3 du lycée René Cassin ont enregistré une émission de radio mettant en scène différents points de leur cours de Philosophie sur l’inconscient.
Les TL expliquent l’inconscient freudien
Le 12 décembre 2016, les élèves de TL du lycée René Cassin (Arpajon) ont expliqué plusieurs notions sur l’inconscient chez Freud à leur camarades de TLS.
Révisions sonores sur l’inconscient, par les TES2
En décembre 2016, les élèves de TES2 du lycée René Cassin ont enregistré une émission de radio mettant en scène différents points de leur cours de Philosophie sur l’inconscient.
micro-philo : le complexe d’OEdipe selon Freud
Cette vidéo a pour objectif de permettre de comprendre un argument psychanalytique classique : le complexe d’OEdipe selon Freud.
Freud : A-t-on de bonnes raisons de critiquer la psychanalyse ?
Je ne sais si vous avez eu l’impression que la technique dont je viens de vous décrire l’arsenal est particulièrement difficile. Je crois qu’elle est tout à fait appropriée à son objet. Pourtant, cette technique n’est pas évidente d’elle-même ; elle doit être enseignée, comme la méthode histologique ou chirurgicale. Vous serez peut-être étonnés d’apprendre que nous l’avons entendu juger par une quantité de personnes qui ne savent rien de la psychanalyse, qui ne l’emploient pas et qui poussent l’ironie jusqu’à exiger que nous leur prouvions l’exactitude de nos résultats. Il y a certainement, parmi ces adversaires, des gens qui ont l’habitude de la pensée scientifique ; qui, par exemple, ne repousseraient pas les conclusions d’une recherche au microscope parce qu’on ne pourrait pas les confirmer en examinant la préparation anatomique à l’œil nu, et qui, en tout cas, ne se prononceraient pas avant d’avoir considéré eux-mêmes la chose au moyen du microscope. Mais la psychanalyse, il est vrai, est dans une situation spéciale, qui lui rend plus difficile d’obtenir l’approbation. Que veut le psychanalyste, en effet ? Ramener à la surface de la conscience tout ce qui en a été refoulé. Or, chacun de nous a refoulé beaucoup de choses que nous maintenons peut-être avec peine dans notre inconscient. La psychanalyse provoque donc, chez ceux qui en entendent parler, la même résistance qu’elle provoque chez les malades. C’est de là que vient sans doute l’opposition si vive, si instinctive, que notre discipline a le don d’exciter. Cette résistance prend du reste le masque de l’opposition intellectuelle et enfante des arguments analogues à ceux que nous écartons chez nos malades au moyen de la règle psychanalytique fondamentale. Tout comme chez eux, nous pouvons aussi constater chez nos adversaires que leur jugement se laisse fréquemment influencer par des motifs affectifs, d’où leur tendance à la sévérité. La vanité de la conscience, qui repousse si dédaigneusement le rêve par exemple, est un des obstacles les plus sérieux à la pénétration des complexes inconscients ; c’est pourquoi il est si difficile de persuader les hommes de la réalité de l’inconscient et de leur enseigner une nouveauté qui contredit les notions dont s’est accommodée leur conscience.
FREUD, Cinq leçons de psychanalyse (1909), III, §27
Une explication orale proposée par Elise & Esther (TL, 2017) :