Exercice d’analyse conceptuelle :

Notre connaissance du monde peut-elle être neutre ?

1/ Pourquoi cette question se pose-t-elle ? 

• Qu’exige-t-on normalement d’une connaissance ? 
• Formulez une idée reçue qui amène la question.

2/ Quels sont les 2 sens possibles du verbe “pouvoir” ? Faut-il tenir compte des deux, ou peut-on en éliminer un dans le contexte de la question ?

3/ Qu’est-ce qu’une connaissance ? Distinguer information / connaissance / savoir

• • • Utilisez ce tableau pour élaborer une définition de la connaissance.
    • Sur quoi porte la question ici : sur le processus de connaissance, sur le résultat, ou sur les deux ?

4/ Pourquoi “notre connaissance” ? Quelle différence avec “ma connaissance”, “nos connaissances”, “la connaissance” ? 

• • • A qui est censée appartenir cette connaissance ? 
    • Combien y a-t-il de connaissances selon la question ?
    • Sur combien de “mondes” porte-t-elle ?

5/ Qu’est-ce qu’être “neutre” ?

• • • Lors d’un procès, d’un match, d’un conflit armé, que signifie “être neutre” ?
    • Que cherche-t-on à éviter quand on choisit un terrain “neutre” ?
    • Pourquoi certains scientifiques ont-ils le devoir de signer une déclaration d’intérêts au moment d’occuper certains emplois ?
    • Quelle différence entre “être impartial” et “être neutre” ?

Afin d’être neutre, vaut-il mieux :

• • • ne prendre parti pour personne ?
    • ne pas montrer que l’on prend parti dans un sens ?
    • faire semblant de ne prendre parti pour personne ?
    • expliquer de façon transparente pourquoi on prend parti dans un sens ?
    • prendre parti pour tout le monde ?

6/ Formulez le problème = la difficulté = le paradoxe :

“Si [terme 1] est censé…, alors comment est-il possible que [terme 2]… ?”

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